Sean « Diddy » Combs accusé de falsification de témoins et de manipulation des médias sociaux pendant son incarcération – All About The Tea
Sean « Diddy » Combs accusé de falsification de témoins et de manipulation des médias sociaux pendant son incarcération
Les procureurs accusent Peignes Sean « Diddy » d'avoir tenté d'entraver la justice alors qu'il était détenu au Metropolitan Detention Center de Brooklyn.
De nouveaux documents judiciaires, déposés le 15 novembre et obtenus par PEOPLE, allèguent que le magnat de la musique de 55 ans s'est livré à un comportement visant à échapper à la surveillance des forces de l'ordre, à influencer les témoignages et à manipuler la perception du public à travers des campagnes sur les réseaux sociaux.
Ces allégations s'inscrivent dans le cadre de l'opposition de l'accusation à celui de Diddy dernière demande de libération sous caution, déposée le 8 novembre. Combs s'est vu refuser la libération sous caution à deux reprises depuis son inculpation en septembre pour trafic sexuel, racket et transport pour se livrer à la prostitution.
Les procureurs affirment que Combs a échappé à la surveillance et influencé les témoins
Selon le dossier, Peignes Sean « Diddy » est accusé d'avoir utilisé les codes d'accès téléphonique d'autres détenus, ou numéros PAC, pour passer des appels et communiquer avec des personnes ne figurant pas sur sa liste de contacts approuvée. Les procureurs affirment qu'il a également utilisé des appels à trois pour ajouter des personnes non autorisées aux conversations, une méthode qui viole les réglementations du Bureau of Prisons (BOP) car elle dissimule l'identité des personnes contactées.
En plus, Diddy aurait accédé à un service de messagerie non autorisé, ContactMeASAP, via des comptes liés à son fils et à un autre détenu. Grâce à cette plateforme, les procureurs affirment qu'il a envoyé des messages à « des dizaines d'individus », notamment des avocats et des personnes non approuvées par le BOP.
Le dossier allègue également que Diddy a dirigé des paiements vers d'autres détenus dont il a utilisé les numéros PAC, en les payant via des applications et des dépôts sur le compte du commissaire BOP.
Les procureurs affirment que ces actions démontrent une intention claire d’entraver la justice.
Campagnes sur les réseaux sociaux visant à influencer le jury
Les procureurs affirment également que Diddy a orchestré une campagne ciblée sur les réseaux sociaux pour influencer les jurés potentiels. Le dossier affirme que Diddy a enrôlé les membres de sa famille pour célébrer son anniversaire lors d'une exposition publique destinée à influencer l'opinion publique.
« Sous la direction soigneusement organisée de l'accusé, les enfants de l'accusé ont publié une vidéo sur leurs comptes de réseaux sociaux respectifs montrant les enfants de l'accusé rassemblés pour célébrer l'anniversaire de l'accusé », ont écrit les procureurs.
Dans la vidéo publiée le 4 novembre par DiddyLe fils de Justin, âgé de 30 ans, est vu aux côtés de ses frères et sœurs appelant leur père en prison pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Combs, semblant ému, a remercié ses enfants pour leur soutien.
Les procureurs affirment que Diddy a surveillé les analyses de la vidéo et discuté avec sa famille de la manière de maximiser son impact sur les jurés potentiels.
Le dossier affirme en outre que Diddy s'est efforcé de divulguer anonymement des images favorables à sa défense.
Une histoire de falsification présumée de témoins
Dans leur opposition, les procureurs soutiennent que Diddy est un risque de fuite et un « danger pour autrui ». Ils l'accusent d'avoir tenté de contacter des témoins potentiels, notamment des victimes présumées qui pourraient fournir des témoignages préjudiciables contre lui.
« L'accusé a continué à se livrer à une conduite obstructive incessante visant à porter atteinte à l'intégrité » de la procédure, affirment les procureurs.
Ils citent son précédent refus de libération sous caution par deux juges fédéraux, qui ont tous deux souligné celui de Diddy la possibilité de falsification des témoins constitue une préoccupation majeure.
La défense repousse une affaire « mince »
Dans celui de Diddy Le 8 novembre, ses avocats ont fait valoir que les arguments de l'accusation contre lui étaient faibles. Ils ont fait référence à une vidéo de mars 2016 incluse dans l'acte d'accusation initial, qui, selon les procureurs, montre Combs agressant violemment une femme.
« La vidéo n'est pas la preuve d'une » panique « contrainte, mais plutôt un aperçu d'une minute d'une relation consensuelle complexe mais longue d'une décennie entre M. Combs et la victime 1 », indique le dossier.
L'acte d'accusation se concentre sur celui de Diddy organisation présumée de « freak offs », décrits comme des performances sexuelles contraintes ou forcées impliquant des femmes et des hommes professionnel(le)s du sexe, durant parfois plusieurs jours.
En prévision du procès
Diddy a plaidé non coupable de toutes les accusations. Son procès est prévu pour mai 2025 et son équipe juridique avait précédemment proposé une caution de 50 millions de dollars, qui a été rejetée.
Alors que les allégations de conduite obstructive continuent de se multiplier, il reste difficile de savoir si Diddy se verra accorder une autre enquête sur la libération sous caution. Les procureurs soutiennent que ses actions pendant son incarcération soulignent la nécessité de le maintenir en détention.
Cette affaire en développement ajoute encore une autre couche de controverse à celui de Diddy bataille juridique déjà très médiatisée. Restez à l’écoute des mises à jour à mesure que les débats avancent.